Soirée de soutien à la famille Shuheibar
Soirée de soutien
Ouverture publique
Soirée de soutien à la famille Shuheibar, organisée par Stop Arming Israël France. La famille Shuheibar a besoin de notre aide. Nous organisons en urgence une soirée de soutien pour récolter des fonds. Détail plus bas.
> Samedi 31 août à La Générale : 18h30-23h
> Prix libre reversé directement à la famille Shuheibar
> Buvette sur place
> Paiement en espèces
> 39, rue Gassendi (14e) / Événement dans les espaces extérieurs de La Générale. Accès PMR
///PROGRAMME///
*18h30* OUVERTURE DES PORTES
*19h* PROJECTIONS
> "Obliterated families", court-métrage documentaire d’Anne Paq, 5 min (sous-titres en français).
> "Made in France – Au service de la guerre", documentaire d’Alice Odiot et Sophie Nivelle Cardinale, 52 min.
Projections suivies d’un échange avec la réalisatrice et photographe Anne Paq.
*21h* LECTURE
Par Anna Carlier, extraits de À la saison des abricots de Carol Sansour, publié aux éditions Héros-Limite.
AVEC :
Anne Paq est une photographe, réalisatrice et autrice française primée, membre du collectif photo Activestills. Elle a passé plus d'une décennie à vivre et à couvrir de nombreux sujets en Palestine. Elle est la co-autrice de l'oeuvre multimédia primée Obliterated families sur les familles décimées de Gaza suite à l'offensive israélienne de 2014.
Carol Sansour est née en 1972 à Jérusalem et a grandi à Beit Jala près de Bethléem, puis adolescente déménage en Caroline du Nord pour terminer ses études. En 1994, Carol Sansour retourne en Palestine où elle participe à diverses initiatives de terrain avant de travailler, une décennie durant, aux Emirats Arabes Unis. Elle vit à Athènes avec sa famille. Carol Sansour co-édite le site littéraire The Sultan’s Seal et a publié aune première fois au Caire en 2019 son cycle de poèmes À la saison des abricots, éditions Kotob Khan et Héros-Limite.
Anna Carlier, née en banlieue parisienne en 1988. Elle suit des études théâtrales puis travaille comme comédienne. Après un peu moins de 4 ans elle arrête ce travail et décide d’enquêter dessus, sur le mode des enquêtes militantes des années 70, et sous l’impulsion entre autre des rencontres qu’elle fait à la commission féministe à Nuit Debout au printemps 2016. Elle se forme alors à la régie lumière, domaine dans lequel elle travaille pendant 6 ans. Elle souhaite aujourd’hui se réorienter vers un travail dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, dans une perspective féministe. Elle lit des textes à voix haute depuis 2014. Depuis la lutte contre le projet Fillon en 2005 puis contre le CPE en 2006 l’engagement et la réflexion politique sont un moteur pour elle.
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La famille Shuheibar est une famille palestinienne sur laquelle repose un procès qui pourrait changer la donne quant à la complicité des entreprises dans les crimes de guerre.
En 2014, durant l’offensive Bordure Protectrice, l’armée israélienne vise la maison de la famille Shuheibar. Le missile lancé tue leur fille Afnan 8 ans et deux cousins, Jihad, 10 ans et Wassim, 9 ans. Deux autres enfants de la famille, Basel et Oday, sont grièvement blessés.
Parmi les débris de la maison, la famille trouve un fragment de missile qui est plus tard identifié comme un composant produit par l’entreprise française Exxelia Technologies.
La famille Shuheibar a entamé un procès qui dure depuis 2016 pour faire reconnaître la complicité de l’entreprisedans le meurtre de Jihad, Wassim et Afnan. À l’été 2023, leurs parents et leur deux frères ayant survécu à l’attaquese sont déplacés au tribunal de Paris pour témoigner.
La famille Shuheibar se trouve aujourd’hui à Gaza, déplacée pour la neuvième fois et vivant sous une tente avec une autre famille. Comme elle l’a confié à Anne Paq, quatorze personnes en tout, tombant malades les unes après les autres faute d’eau potable, de nourriture et de soins sous les bombardemenrts ininterrompus de l’armée israélienne. Le prix des rares produits du quotidien et de la nourriture qu’on trouve encore à Gaza a explosé. Les familles épuisent leurs dernières économies, vivent de la solidarité de la population, des dons des rares ONG présentes ou du commerce de rue.