Samedi 16 septembre / Penser l’émancipation 2017 - Faire front / Entretiens

Ouverture publique

Le réseau international Penser l’émancipation tiendra une nouvelle édition de son grand colloque, du mercredi 13 au samedi 16 septembre 2017 à l’Université Paris 8 et à La Générale le samedi 16 septembre en fin de journée. Samedi 16 septembre, de 19h30 à 1h Entrée libre Participants : Mathieu Burnel, Antonin Bernanos, Mathieu Rigouste, Omar Slaouti. Penser l'émancipation, le site. Le programme complet, du mercredi 13 au samedi 16 septembre. >>> https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/penser-lemancipation ---- Le réseau Penser l'émancipation regroupe chercheurs et chercheuses, militants et militantes. Il s’inscrit dans le long héritage de la politique d’émancipation, de la critique de la modernité, de l’anticapitalisme et de la transformation de l’ordre existant. Il propose un espace pluraliste, ouvrant à chacun et chacune la possibilité d’émettre des hypothèses théoriques, de les éprouver au contact des pratiques politiques, de soumettre les résultats d’une enquête (militante ou académique), pour affronter les problèmes du présent. La pratique émancipatrice a besoin de moments, de lieux, pour réfléchir sur elle-même, sur son sens et sa portée, à l’abri du rythme effréné des séquences politiques, des clivages entre traditions idéologiques ou des exigences du travail universitaire. Ce besoin se fait particulièrement sentir en cette année 2017, qui marque l’anniversaire de l’un des événements majeurs de la politique d’émancipation. Il y a un siècle, les exploités de l’Empire russe ont en quelques jours changé la face du monde, renversé un État ; ils et elles ont demandé le pouvoir dans les usines, que l’on partage les terres, que cesse la boucherie impérialiste de 14-18. Les subalternes ont tenté l’inouï, tenté de s’approprier leur monde, d’interrompre le cours inéluctable de la modernisation capitaliste, de révolutionner la culture, les rapports de genre, de briser l’oppression nationale et le joug colonial. Les révolutions sont des phases d’accélération historique, mais aussi des séquences où tout ce qui semblait naturel, allant de soi ou inévitable, peut être changé, infléchi, au bénéfice des opprimés. En d’autres termes, les révolutions sont par excellence des moments de totalisation, des séquences où l’action collective peut espérer atteindre et bouleverser l’ensemble de la vie sociale, culturelle et politique d’un pays, d’une région, et même du monde. Pour être à la hauteur du défi révolutionnaire aujourd’hui, des rébellions vaincues, des révoltes écrasées, des défaites les plus amères, la théorie doit pouvoir se hisser à son plus haut niveau et mener « la critique impitoyable de tout ce qui existe » (Marx). C’est pourquoi le réseau Penser l’émancipation a sollicité des contributions sur l’ensemble des questions qui travaillent la pensée engagée dans la transformation de l’ordre existant et réunira cette année quelques 300 interventions. (source : www.contretemps.eu)