Mardi Informel de La Générale
Rencontres, débats, conférences
Ouverture publique
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Ce mardi 4 février, à 19h30, le Mardi Informel de La Générale reçoit Benjamin Gaulon, autour du projet de publication collective 'The Internet of Dead Things'.
Nous devrions également avoir parmi nous plusieurs des contributeur•rices invité•es de cette publication, parmi lesquel•les Spider Alex et Benjamin Cadon (sous réserves).
Nous parlerons Minitel, archéologie des media, technologies zombies, vieux media, etc.
Ce sera également un moment pour rendre un premier hommage à Nicolas Nova, chercheur et contributeur du livre 'The Internet of Dead Things' qui nous a quitté le 31 décembre, avant la journée en son honneur organisée à La Générale et qui se tiendra le samedi 8 février.
La présentation sera suivie d'un repas partagé, et plusieurs minitels réactivés seront en accès libre dans La Générale.
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'The Internet of Dead Things' est un livre collectif qui prend pour point de départ le projet MinitelSE de Jérôme Saint-Clair, ex-artiste et Benjamin Gaulon, artiste, enseignant-chercheur et producteur culturel français.
MinitelSE est un système d'exploitation Open Source fonctionnant sur un matériel dédié conçu pour le Minitel des années 1980.
Avec leur Internet of Dead Things Institute, cette startup artistique critique et satirique, ils explorent le potentiel de réemploi de matériel informatique considéré comme obsolète, et en particulier le Minitel.
Après une introduction d’Alessandro Ludovico, chercheur, artiste et rédacteur en chef du magazine Neural depuis 1993, les premiers chapitres de cet ouvrage, écrits par Régine Debatty, une reporter, critique d'art belge et la fondatrice de we-make-money-not-art.com , Benjamin Gaulon et Jerome Saint-Clair proposent un historique du projet, une brève histoire du Minitel et une présentation faussement corporate d'IoDT.
Teresa Dillon, artiste et enseignante-chercheuse irlandaise, aborde ensuite les notions de réparation, maintenance et d'accidents artistiques. Nicolas Nova, qui nous a quittés le dernier jour de 2024 socio-anthropologue, chercheur, enseignant et commissaire d'exposition franco-suisse, nous offre quant-à lui une histoire autobiographique de sa jeunesse en France dans les années 80 autour de cet objet précurseur du web.
Lori Emerson, enseignante-chercheuse américaine, explique l'importance d'une préservation des technologies de l’information et de la communication au travers de son laboratoire d'archéologie des médias à Boulder (USA). Garnet Hertz, artiste et enseignant-chercheur canadien, propose pour sa part une vision de l’archéologie des médias centrée sur la pratique, notamment par le circuit bending et autres formes de hacking.
Janet Gunter, activiste anglaise, du mouvement Repair Right en Angleterre, aborde l'activisme qui vise à étendre le droit à la réparation d'un point de vue législatif.
Spider Alex, sociologue et cyber-feministe française, explore les questions de souveraineté technologique et, en compagnie de Margarita Padilla, Fieke Jansen, Benjamin Cadon, nous offrent les outils pour aborder cette notion concrètement.
En conclusion, Geert Lovink, enseignant-chercheur et directeur de l'institut for network culture hollandais, propose les concepts de perma-hybridité et d’extraction rebellion.
Cet ouvrage, le Système d'exploitation et le matériel dédié seront disponibles début 2025.
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Les Mardis Informels de La Générale (MIG) sont une série de séminaires transdisciplinaires, à la croisée de l'art et de la science, où sont discutés des grands enjeux de société en lien avec la technologie, le numérique, l'économie, la finance, l'énergie, l'alimentation, l'extractivisme et le colonialisme (ressources agricoles, minières, sous-marines, ...) le biologique, l'imaginaire technopositiviste (spatial, metaverse, biotech, transhumanisme,...), les nouveaux régimes écologiques (climat, biodiversité). Chaque semaine, un.e intervenante.e est invité.e.
Intervenant.es en 2021-2022 : Soline NIvet (architecte, chercheuse), Pablo Jensen (physicien), Christophe Bonneuil (historien), Clémence Seurat (éditrice, curatrice), Pinky Htut Aung (artiste, activiste), Flaminia Paddeu (géographe), Gwenola Wagon (artiste Chercheuse, Paris 8), Nicolas Taffin (éditeur, graphiste), Ewen Chardronnet (conquête spatiale), Renata Avila (droit international), RYBN (finance offshore), Raffart-Roussel (art et technologie), Marcel O'Gorman et Jennifer Clary-Lemon (art et ornithologie), Nora Hauswirth (curatrice), Index.ngo (modélisation 3D et expertise policière), Paolo Cirio (justice climatique), Antoine Leudière (cryptographie), Bertrand Charles (relations internationales), Olivier Dubourdieu (Mica Initiative, extractivisme), Laurent Carlier (art numérique), Adriana Knouf et Shu Lea Chang (performance), Marie Lechner et Oulimata Gueye (On-Trade-Off), Pierre Madelin (philosophie), Frédéric Neyrat (philosophie), Robereto Dell'Orco (mycologie), Disnovation.org (disnovation), Xiao Xiao (traitement du signal).