20 du mois d'octobre. Futurologie: La Pari de la réinvention
Ouverture publique
Ce 20 du mois sera sous le signe du questionnement sur le futur :
Futur du projet de la Générale, en attente de relogement, futur du bâtiment patrimonial 14 avenue Parmentier, futur du climat et des modèles de société...
18h: ouverture des portes
19h: le point sur "Réinventer Paris", l'avenir du 14 avenue Parmentier, ainsi que sur le projet de La Générale et son relogement.
20h: Vin du mois, continuons la discussion autour d'un verre...
20h30: Conférence / Débat : Futurologie, Climat , etc... en introduction de notre thématique climatique de novembre et décembre, questionnement sur le solutionnisme technologique, le néopositivisme écologico-numérique, l'accélérationnisme, le transhumanisme, .... Certains font le pari de la réinvention de nos modèles de société. Nous esquisserons la complexité et les écueils de ces enjeux cruciaux pour notre futur en prenant comme point de départ nos grands anciens : Eugène Huzar (la fin du monde par la science), Ernest Perochon (les hommes frénétiques), Serge Simon Held (La mort du fer), J.-H Rosny ainé (La mort de la terre), Alexandre Grothendieck (Allons nous continuer la recherche scientifique?),... Avant d'apporter des solutions, il faut se poser les bonnes questions! Introduction par Emmanuel Ferrand, chercheur à l'université Pierre et Marie Curie, mais surtout, débat et débat dans le public. Débat qui se prolongera en profondeur en novembre et décembre, donc.
"Que de changements dans la science, dans l’industrie, le commerce et le reste ! Enfin ! Enfin ! le principe de la machine à vapeur est sur le point d’être oublié ! Ce n’est plus qu’une curiosité de laboratoire qu’on se montre entre savants... C’est le dernier rôle du machinisme meurtrier et abrutissant, la fermeture des dernières grandes usines, la disparition des énormes agglomérations industrielles pompant la vie et dépeuplant les campagnes au profit des noires cités de labeur triste, et des usines géantes, dont les inconvénients sans nombre avaient fini par jeter l’épouvante dans tous les esprits non fermés à la réflexion. Oh ! ces féroces machines si longtemps triomphantes et dominantes, les voici donc à terre ! Seuls les économistes et les statisticiens, au coeur sec comme un chiffre, avaient pu les considérer sans frisson, et se féliciter même de leur rendement industriel et financier, sans se soucier de ce que pouvaient représenter de larmes, de misères, de maux sans nombre, les tonnes de produits manufacturés ou les masses d’or affluant aux caisses..." Albert Robida, "L'horloge des siècles".